Dimanche 26 novembre 2006 à 16:26

Après la lecture de ce texte, ne me dites plus jamais que je suis française! Je vous souhaite bien du courage à la comprenette de cette tranche de vie...

Histoire de Vaudois

Ce matin-là, mécol, le taguenet, j'avais peu d'accouet, j'étais tout moindre. Mais après avoir enfiler mon pantet, je m'emmode. Je vais d'un pas quelque peu vigousse retrouver ma bouède pour la cocoler, oui, car je fréquente.

Comme ce n'était pas une mijaurée, tout en lui caressant le cotzon, je lui propose de se préparer à prendre un traclet pour se rendre sur un becquet de par là-haut. On avait grebolé toute la nuit, car il avait fait un de ces cramines à te flanquer la grelotte.

Le matin, après une puissante roille, une véritabe saucée, il a chotté. Il ne restait plus que du mouillon. Heureusement que j'avais une panosse pour essuyer la gouille, il fallait éviter qu'un taborniau ou une bedoume, dont les quinquets étaient encore tout collés, ne vienne s'encoubler de ce patrigot et cupesser tout à côté dans le ruclon qui sentait encore le brûlon, souvenir d'un feu qui couvait encore depuis la veille au soir.

Avec ma gâtionne, nous décidâmes de nous gangouiller au fin coutzet d'un mamelon des environs. Ma minçolette était gringe, un peu piorne, elle pétouillait car elle avait la trouille. Ayant peur de déguiller, de dérupiter et de s'épecler une piaute, elle s'est mise à quequeiller : Quelle longue tirée pour la descente!

Aussi après avoir refermé le clédard ( il faut penser au modzons dans le pré), nous nous arrêtâmes pour souffler un peu dans le cagnard , une espèce de mayen dont le toit était recouvert de tavillons. Nous actionnons le péclet et nous nous cotons dedans. Loin de nous l'idée de foutimasser, de miqumaquer, pas plus que de portinguer, je le jure, ni même de jouer la courate. Non, notre voeu le plus cher était de s'accorder un clopet réparateur. Quelle pioncée nous avons faite!

Tout ragaillardis, nous retournâmes au village: mais quelles sont ces bramées, ces siclées? D'où ce bacchanal pouvait-il provenir? Il venait de la pinte, à l'entrée de laquelle se trouvait un gapion venu mettre un peu d'ordre dans cette chotte. Lors d'une rioule durant laquelle certains clients avaient trop saccrifié à Bacchus après avoir pintoillé et abusé de la topette ( quelle embardoufflée il en avaient!), deux toyotzes, de vraies chenoilles, s'étaient lancés des fions puis se sont foutu des agnafes. Nous avions rarement vu pareil astiquée! Ces deux cradzets s'étaient tivourniés à tel point que les deux gniolus avaient le pif tout maillé, tout de bizingue. Nous en étions tout remués.

Vous comprendrez qu'après avoir constater les dégats de cette passe de lutte, ma minçolette et moi, nous avions besoin de nous requinquer. Juchés sur des trabedzets quelque peu branlants, nous appelâmes la fille de l'aubergiste, une grande berclure, pouète comme un épouvantail à moineaux et raide comme la justice de Berne. Sa robe qui devait être blanche, était recouverte de tacons virant au grisâtre. Son apparition a déclanché chez nous une de ces détraques, une déguille à se rouler de rire par terre. Cette guïupe, une vraie pèdze parait-il, selon les gens du village, a servi aux affamés que nous étions tout ce qu'il fallait pour se rapicoler.

Nous avons rupé sans nous faire prier la fricassée de cayons, de gâteau de nion, du gâteau à la cougnarde et du taillé de greubons, sans oublier les rebbibes de l'Etivaz. Le solide a été puissamment arrosé d'un breuvage qui n'était pas, je vous l'assure, un panadzet : il a fallu plusieurs fois rafoncer.

Cette tranche de vie un peu loufoque se termine ici. J'espère que vous n'avez pas été trop dur à la comprenette de ce language spécifiquement vaudois et que vous ne redzipéterez pas, car gare aux batoilles!

Le taguenet 

Mardi 14 novembre 2006 à 18:13

Vous allez sûrement me dire que je dis que des trucs déprimants sur mon blog mais ces temps ce n'est pas la grande forme...Je vous promet que dès que je vais mieux, je mettrai de beau articles qui parles de la joie et du bonheur!!^^


Partir là, par exemple!

En attendant, il va faloir faire avec...Là aujourd'hui, après m'être rebellée contre le ****** système d'études suisse, ben je me suis dit que le mieux pour moi ben c'était de tout quitter. De partir très loin, dans un endroit ou je ne connais ni la langue, ni les gens, ni la culture. Au moins, je passerais tellement de temps à essayer de comprendre comment les gens de là-bas vivent que je ne pourrais plus penser à mes petits problèmes...
Enfin voilà, aujourd'hui mon plus grand rêve c'est de partir très loin et de tout quitter!

Pix by me: Plivitce, Croatie

Dimanche 12 novembre 2006 à 12:45

Un angelo è lì vicino a te
che ti culla e prega
e sai il perchè?
tu sei una mamma e nulla al mondo e' piu' grande di te.
Tu che la notte sveglia stavi
per attendere
chi nel suo letto ancora non era.
E tu che aspettando pensavi

che al mondo tanto male c'e', pensa adesso che accanto a te ora e per sempre un angelo c'è.
Dio lontano Dio vicino,
proteggi sempre il mio bambino.Dio buono,Dio del creato, tu solo sai quanto io l'abbia amato.
Ora che lui non e' piu' qui,
accanto a me.
Dimmi Dio ....ora dov'è?
Una risposta ho solo per te.
Il tuo bambino e' accanto a te. Egli ti dice piano piano
Mamma non pianger, non sono lontano.
Il mio posto sempre sara'
La' dove tu avrai un pensiero per me.

Dimanche 12 novembre 2006 à 12:40

Il aimait la mort et ses sombres promesses
Avenir incertain d'un garçon en détresse
Il voulait mourir, laisser partir sa peine
Oublier tous ces jours à la même rengaine

Elle aimait la vie, heureuse d'exister
Voulait aider les gens et puis grandir en paix
C'était un don du ciel, toujours souriante
Fleurs et nature, qu'il pleuve ou qu'il vente

Mais un beau jour, la chute commença
Il tombèrent amoureux, mauvais choix
Elle aimait la vie, il aimait la mort
Qui d'entre les deux allait être le plus fort?

Il s'amaient tellement, ils auraient tout sacrifié
Amis, famille, capables de tout renier
Tout donner pour s'aimer, tel était leur or
Mais elle aimait la vie et lui aimait la mort

Si différents et pourtant plus proches que tout
Se comprenant pour protéger un amour fou
L'un ne rêvant que de mourir et de s'envoler
L'autre d'une vie avec lui, loin de ces atrocités

Fin de l'histoire: obligés de se séparer
Ils s'étaient promis leur éternelle fidélité
Aujourd'hui le garçon torturé vit pour elle
Puisque la fille, pour lui, a rendu ses ailes

Il aimait la mort, elle aimait la vie
Il vivait pour elle, elle est morte pour lui...

                                                                                                                                             By William Shakespear

Jeudi 9 novembre 2006 à 23:05

Vous ne resssentez pas de temps en temps cet obsedant besoin d'amour? Moi, je le ressens maintenant. J'aimerais être aimée pour ce que je suis...Par pour 10'000 autres raisons. Juste parce que je suis moi!

En gros: BESOIN D'AMOUR!!!!

al

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